Concurrents aux Masters d’Or : Interview de Stéphane Bazoge et Pierre-Emmanuel Gélis (Grand Final)
A l’approche des Masters d’Or 2019, découvrez qui sont les trois artificiers en compétition ! Cette semaine, nous vous présentons Grand Final, une équipe de français vainqueurs des Masters d’Argent 2018.
Après une dizaine d’années d’existence, cette entreprise de passionnés a déjà illuminé les plus grandes scènes de la planète. Festival de Cannes, fêtes nationales de Grenoble à Mexico City, finales de Ligue des Champions et d’Europa League, cérémonies d’ouverture des Jeux Africains, et bien plus encore… Une chose est sûre, vous ne pourrez pas les rater aux Masters d’Or 2019, le 21 septembre à l’hippodrome de Compiègne.
Masters de Feu : Bravo pour les Masters d’argent 2018 ! Prêts à disputer la finale des Masters d’Or 2019 ? Qu’avez-vous prévu pour remporter le titre ?
Pierre-Emmanuel Gélis: Nous allons essayer d’avoir la même approche que l’an dernier, et de faire au mieux de ce que nous savons faire en restant nous même sans forcement chercher la performance technique.
Stéphane Bazoge : Les Masters de Feu nous permettent de revenir aux sources de notre métier, qui consiste à prendre du plaisir en proposant un spectacle simple, accessible et élégant !
Quel a été votre parcours avant de fonder Grand Final en 2010 ?
PEG: Ecole de commerce et stage de fin d’étude dans une société d’artifices. J’y suis resté dix ans !
SB: Université de droit et Institut français de Presse, suivi d’un début de carrière dans l’événementiel sportif, avant la découverte du spectacle et de l’artifice en 1999 au sein d’une société notoire des années 2000.
Quel est votre secret pour vous être imposé sur les plus grandes scènes en à peine 10 ans d’existence ?
PEG : Deux personnes passionnées et parfaitement complémentaires aux commandes, beaucoup d’imagination et d’expertise pour proposer des spectacles différents et sur mesure.
SB : Un peu d’audace et une sacrée envie d’aller explorer de nouveaux horizons...
Qu’est-ce qui change quand on créée un show pyrotechnique pour un stade, un bâtiment architectural ou un site ouvert comme l’hippodrome de Compiègne ?
PEG : Trouver la meilleure alchimie entre les contraintes techniques, le budget et les attentes du public qui sont très différentes dans chacun de ces lieux.
SB : Les possibilités artistiques du site exploité sont souvent une base importante du concept, mais savoir s’adresser à son public reste le premier atout d’un spectacle réussi.
Qu’est-ce qui est le plus important pour qu’un show pyrotechnique reste en mémoire pendant des années ? Le bouquet final ?
PEG : Non, plutôt laisser une trace globale sur la façon de traiter notre spectacle.
SB : Les critères de la question précédente en sont les parfaits ingrédients. Quand tous les éléments sont réunis, on pourra retenir une séquence spectaculaire basée sur la mise en valeur d’une architecture ou tout simplement dégager une très belle émotion d’ensemble.
Quel rôle joue la musique lorsque vous concevez un show ?
PEG : C’est bien entendu le chef d’orchestre !
SB : La musique guide, rythme, surprend ! Combinée à l’artifice elle casse la notion temporelle et transporte le public dans un vrai rythme émotionnel !
Dernière question, qu’est-ce que vous diriez à un(e) jeune enthousiaste qui a envie de faire des feux d’artifice sa profession
Viens bosser chez Grand Final !
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